Philippe Sollers

 

 

Dominique Rolin

Lettres à Philippe Sollers (1981-2008)

Gallimard, Parution : 03/12/2020



          Cinquante ans, c’est la durée de cette correspondance amoureuse qui a commencé en 1958 et se poursuit sous le signe de « l’axiome », lien indéfectible entre amour et écriture, le lit et la page, surfaces lisses et blanches où déposer la passion et les mots. On assiste à deux œuvres en train de se faire, reliées par un canal souterrain. Ce n’est qu’en 2000, au cours de l’émission Bouillon de Culture où Bernard Pivot a invité Dominique Rolin et Philippe Sollers, que leur amour, clandestin jusqu’alors, est révélé au grand jour.

La vie suit son cours. On n’entend plus que le crissement de la plume sur le papier. Tout le reste, famille et mondanités, est devenu sans objet. Mais Dominique Rolin a beau se remettre à l’ouvrage chaque jour, insensiblement, elle y renonce. Il n’y a plus que les lettres, dont l’écriture quotidienne se fait vacillante, jusqu’au 25 avril 2008 où elle écrit ces derniers mots : « Moi aussi je ne pense qu’à toi. Et je continue à respirer comme la plus belle femme du monde. »

 

 

-> lire le début du livre

 

 

 

 

Dominique Rolin et Philippe Sollers, avec Frans De Haes, pour la présentation de «La voyageuse», de Dominique Rolin, au Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, 1984. photo : Nicole Hellyn

 

 

 

Dominique Rolin L'infini chez soi, un film de Jean Antoine, 1992

 

 

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